Roberto De Zerbi donne son avis sur la gestion et le pouvoir – Visiblement marqué par quelques cicatrices.

Le manager de Marseille, Roberto De Zerbi, a révélé ses opinions sur la gestion et le pouvoir au sein des clubs, des propos qui révèlent clairement des cicatrices de son passage à Brighton & Hove Albion.

Calciomercato relaie aujourd’hui les commentaires de l’entraîneur italien lors de l’émission *Dodicesimo in Campo* diffusée sur Seilatv. Actuellement, il brille à Marseille, après avoir pris les rênes du club français cet été, à la suite de son départ surprise de Brighton.

De Zerbi avait pris en charge les Seagulls depuis septembre 2022 et s’était distingué dès sa première saison, menant Brighton à une qualification historique pour l’Europe. Sa deuxième saison fut plus compliquée, Brighton ayant dû faire face à des blessures et à une charge de travail accrue. Cependant, ils ont tout de même terminé à la 11e place, à un point du top 10.

Peu de personnes avaient anticipé son départ, mais il est vite apparu qu’une fracture s’était développée entre lui et la direction de Brighton concernant l’orientation à prendre.

Cela a mené à son départ et à son arrivée à Marseille, où il semble s’épanouir, le club occupant actuellement la troisième place en Ligue 1. Il semble très satisfait de son nouveau poste, mais les cicatrices de son expérience à Brighton, et d’autres emplois précédents, se font sentir lorsqu’il évoque la gestion et le pouvoir.

« J’ai 4-5 valeurs sur lesquelles je ne fais aucun compromis. Je vis avec passion, j’essaie chaque jour d’être un homme qui trace son propre chemin tout en restant fidèle à ce qu’il était enfant », a-t-il déclaré.

« Je suis une personne franche, même si je ne peux pas toujours dire ce que j’aimerais. Je continue quand même sur ma voie en suivant les choses vraiment importantes dans la vie.

« Dans le football, j’ai rencontré des gens formidables, qui sont devenus des amis pour la vie, mais j’ai aussi été trahi par des collaborateurs ou des dirigeants, des personnes au sein d’un club, qui m’ont utilisé pour des gains personnels. Ce sont des gens dont je suis mieux débarrassé.

« Je suis amoureux de ce sport, même si je n’aime pas qu’au sommet, il y ait des gens qui prennent des décisions sans savoir ce que cela signifie d’entraîner ou de jouer. Maradona l’a dit et il avait raison. Maintenant, certains disent qu’on joue trop, moi je dis qu’il faudrait consulter les protagonistes avant d’établir les calendriers. Les entraîneurs et les joueurs devraient avoir plus d’influence parce que ce sont eux qui font le spectacle. »